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    Ludovic ROSSI-LATAPIE, Eléments Solitaires. Tarbes 2018

    - Une photographie minimaliste et objective, dont la réflexion est portée sur l’esthétique de bâtiments fonctionnels, perçue inconsciemment. Dans cette série, les sujets sont isolés afin de mettre en évidence des espaces vides empreints de silence. Le vide qui fait, paradoxalement, émerger du sens, suggère la présence humaine et l’activité passée.

    - Les influences sont ici marquées par la photographie objective allemande, avec des artistes comme Bernd et Hilla Becher, Andreas Gursky, ou bien des photographes américains comme Lewis Baltz et Stephen Shore.
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    Ludovic ROSSI-LATAPIE, Eléments Solitaires. Tarbes 2018
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    Ludovic ROSSI-LATAPIE, Eléments Solitaires. Tarbes 2018
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    Ludovic ROSSI-LATAPIE, Eléments Solitaires. Tarbes 2018
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    Ludovic ROSSI-LATAPIE, Eléments Solitaires. Tarbes 2018
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    Ludovic ROSSI-LATAPIE, Eléments Solitaires. Tarbes 2018
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Ludovic ROSSI-LATAPIE, Eléments Solitaires. Tarbes 2018

- Une photographie minimaliste et objective, dont la réflexion est portée sur l’esthétique de bâtiments fonctionnels, perçue inconsciemment. Dans cette série, les sujets sont isolés afin de mettre en évidence des espaces vides empreints de silence. Le vide qui fait, paradoxalement, émerger du sens, suggère la présence humaine et l’activité passée.

- Les influences sont ici marquées par la photographie objective allemande, avec des artistes comme Bernd et Hilla Becher, Andreas Gursky, ou bien des photographes américains comme Lewis Baltz et Stephen Shore.
Nouveaux visages de la ville active

Eléments Solitaires

Nouvelle incursion dans les zones d’activités à travers la mise en scène épurée et silencieuse de sept bâtiments d’activités « types », à l’architecture néanmoins singulière. Le photographe Ludovic Rossi-Latapie nous révèle ainsi, par un cadrage minimaliste et objectif, la substance de l’esthétique fonctionnaliste.

Le cycle #4 de Sur-Mesure a été l’occasion de tisser un partenariat avec Point Virgule, un collectif d’urbanisme qui mène un travail d’investigation et de prospective sur les zones d’activités économiques. En Mai 2018, Point Virgule organisait un concours photo ouvert à toutes les sensibilités et aux photographes professionnels ou amateurs, pour documenter ces espaces et leur relation à la ville. L’ambition du concours visait à affiner la compréhension du fonctionnement de ces espaces, et à révéler les potentialités qu’ils contiennent.

Après la publication des séries lauréates du concours en inauguration de ce quatrième cycle, Sur-Mesure a souhaité publier d’autres travaux retenus pour leur intérêt thématique, documentaire ou esthétique, et leurs qualités formelles, en lien avec le thème des « nouveaux visages de la ville active ».

Dans cette série, Ludovic Rossi-Latapie présente 7 « types » de bâtiments d’activités, à l’architecture à la fois typique et singulière. Nous n’en connaissons ni l’activité précise, ni n’en voyons les sujets qui y travaillent. Un style elliptique qui concentre alors le regard, le focus, le cadre de l’image et l’attention sur le langage même de la fonction et de la forme. Cubes et arcades de béton blanc rappelant les temples et les colonnes à linteaux de la noble architecture classique, longues baies vitrées et ossatures en bois surmontées de toits à quatre pentes et de pente légère d’une inspiration toute asiatique, hauts murs de béton opaque de style moderne, évoquent la boîte noire, l’effervescence mystérieuse - qui se laisse deviner en se cachant, en se parant - des activités qu’on imagine « tertiaires »; tandis qu’à l’autre bout, les construction de tôles métalliques, fermées, parfois épurées à l’extrême, nous renvoient immédiatement à l’activité logistique dans sa fonctionnalité la plus dépouillée. L’esthétique fonctionnaliste révèle ainsi de manière substantielle ses codes architecturaux et sa mécanique, lorsqu’elle s’applique à l’activité économique.