Sur-Mesure est une plateforme d’édition qui offre un espace de débat collectif sur la vie des villes et des territoires. À travers une diversité de formats, Sur-Mesure invite depuis 2016 des contributeurs d’horizons disciplinaires variés à poser leurs regards critiques sur l’état et l’avenir de nos espaces quotidiens. Les éditions de Sur-Mesure se déclinent à travers des publications en ligne, en accès libre, des cycles d’édition, diffusés à travers d’autres médias, et des événements, organisés au gré des cycles d’édition et des rencontres.
Édition
Tranches de vies minute sur sachets de viennoiserie
« Qu’attendrait-on de plus finalement quand on est côté service ? Qu’attendais-je de plus, moi, ici, à la caisse d’une boulangerie ? Que peut le client en échange de son argent ? Tous ces trucs invisibles... »
Djamila Borges a découvert sa passion du pain en 2020, entre les murs de la cuisine familiale. En franchissant le pas de la professionnalisation, elle commence à travailler dans la boulangerie d’un quartier populaire parisien. Un commerce où les rencontres avec les clients, les passants et les habitués donnent lieu à des échanges qui révèlent la petite machinerie du quotidien et qui sont autant de fragments d’une précieuse urbanité. Cette somme d’instantanés offre une littérature potentielle de la délicatesse et de la beauté du rez-de-ville.
Revaloriser le foncier industriel à l’heure de la sobriété
Dans la continuité de notre cycle "Saisir l'empreinte de la ville", abordant les enjeux de connaissance, de représentation et de gouvernance des sols, cette expérience goussainvilloise vient illustrer un dilemme des grandes politiques publiques : comment réindustrialiser sans artificialiser ? Une injonction a priori contradictoire qui pousse les collectivités à mettre en place de nouveaux dispositifs, en partenariat avec les acteurs économiques.
TERRAIN
Au nom de la Rouvre !
Depuis une quinzaine d'années, le réseau des Maisons de l'Architecture déploie des résidences d'architecture à travers toute la France. Un dispositif "laboratoire" qui vise à initier ou renforcer des projets de territoire, en lien étroit avec la population. En 2022, l'agence degré· engage dans l'Orne une résidence d'une dimension inédite, à l'échelle du bassin versant de la Rouvre. Degré· revient ici sur les enjeux de démocratie locale intrinsèques à la résidence et sur les limites de la démarche.
Terres d’intérêt public
Aux portes de la Métropole du Grand Paris, la Ville de Ris-Orangis a dû faire face - comme de nombreuses communes - au départ de certaines de ses activités économiques structurantes et à une évolution forte du marché du logement. Dans une logique de dépassement de la crise, la Ville a saisi cette opportunité pour déployer de nombreuses expérimentations au service des sols, du vivant et d'un service public créatif. La vision d'un élu qui s’inscrit dans notre cycle interdisciplinaire de publications, « Saisir l’empreinte de la ville », conçu en partenariat avec l’Institut de la transition foncière.
TERRAIN
Pour des lieux d’utilité sociale
La publication de l'ouvrage Murs solidaires, Mécaniques des lieux d'utilité sociale, est l'occasion d'évoquer avec ses auteurs le foisonnement d'initiatives, de montages, de modèles... qu'ils ont découvert et analysé au cours de leur travaux. Le livre offre un décryptage utile de ces lieux, à destination de ceux qui souhaitent ouvrir des brèches dans les modèles dominants de production de la ville. Une plongée dans les interstices.
Mesurer la qualité des sols
Si la prise en compte de la qualité des sols dans les projets d’aménagement est une intention unanimement partagée, l’absence de données et de critères satisfaisants sont encore aujourd’hui des freins majeurs. L’indice wallon de qualité des sols offre un exemple concret d’une politique publique qui prend cet enjeu à bras le corps. Un retour d’expérience qui s’inscrit dans notre cycle interdisciplinaire de publications, « Saisir l’empreinte de la ville », conçu en partenariat avec l’Institut de la transition foncière.
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La grande ville inspirée : 24 artistes bien urbains
Les Magasins Généraux, lieu culturel grand-parisien emblématique situé à Pantin, présentent l’exposition collective “Grande Ville” jusqu’au 17 novembre 2024. A travers les œuvres de vingt-quatre artistes du monde entier, c’est un regard enthousiaste sur nos manières d’habiter et de déambuler que les curateurs Anna Labouze et Kemmis Henni sont allés chercher. Rencontre.
TERRAIN
Être soi jusqu’au bout et au-delà
Au prisme de leurs travaux de recherche appliquée en sciences sociales, Plan 9 nous invite à une réflexion sur nos rapports au deuil, le rôle qu'y prennent nos lieux quotidiens et la manière dont les collectivités s'engagent sur ce terrain sensible.
En quête de sols vivants
A l’appui des réflexions qu’elle conduit autour des enjeux de transition écologique, la directrice du PUCA nous invite à imaginer de nouveaux modes de représentation pour l’aménagement. Une façon d’améliorer les projets portés par les collectivités et les professionnels dans la prise en compte plus systémique des limites planétaires. L'occasion de revenir sur son intervention lors du deuxième forum de la transition foncière, accueilli au Pavillon de l’Arsenal en décembre 2023. Un témoignage qui s’inscrit dans un cycle interdisciplinaire de publications, « Saisir l’empreinte de la ville », conçu en partenariat avec l’Institut de la transition foncière.
Mettre en scène l’habitabilité de la Terre
Dans son dernier ouvrage, Théâtres du monde, Fabriques de la nature en Occident, l’autrice prolonge ses travaux, notamment construits aux côtés de Bruno Latour, sur notre façon d’habiter la Terre et les questions éminemment spatiales que cela suppose. En analysant les représentations de la nature, et à travers elles les enjeux écologiques de notre temps, elle met en évidence leur influence décisive sur la structuration de nos réflexions et leurs capacités transformatrices. Un entretien qui s’inscrit dans notre cycle interdisciplinaire de publications, « Saisir l’empreinte de la ville », conçu en partenariat avec l’Institut de la transition foncière.
Ce que nous disent les sols des politiques territoriales écologiques
Alors que les auteurs retiennent de leur participation à l’atelier des territoires « Mieux aménager avec les sols vivants » la bascule écologique à l'œuvre dans le monde de l’aménagement, ils plaident pour anticiper dès à présent une autre bascule : celle des référentiels de l'action publique territoriale. Nourrie des missions de la coopérative de conseil Acadie, cette contribution s’inscrit dans notre cycle interdisciplinaire « Saisir l’empreinte de la ville », conçu en partenariat avec l’Institut de la transition foncière autour des enjeux de connaissance, de représentation et de gouvernance des sols.
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Au son du rébétiko
Cette déambulation nous conduit dans les rues des quartiers populaires athéniens, nourrie d’une passionnante lecture des migrations qu’a accueillies la capitale grecque. Une vingtaine de clichés qui témoignent d’une certaine mélancolie urbaine, celle d’un patrimoine moderne délabré, de belles demeures en ruines, dans lesquelles se fait entendre une musique issue de cette histoire singulière : le rébétiko.
Marseille, penser à hauteur d'enfant pour une ville hospitalière
En résonance avec notre dernier ouvrage Marseille / Eclatés, l'Atelier 7 Lieues – lauréat de la 17e édition du concours Europan à Marseille – nous présente son interprétation des transformations urbaines pour le futur de la cité phocéenne. Une proposition qui s'articule autour du soin des milieux habités, de la ville vivante et de l'inclusivité.
Entretien
Un urbanisme de synergies
Après trois ans d’élaboration et d’arbitrages, la Ville de Paris présente actuellement son Plan local d’urbanisme bioclimatique. Ce nouveau référentiel porte des ambitions qui obligent chaque projet à contribuer plus largement à l’amélioration de la ville face aux crises du climat et du logement. Un urbanisme de synergies comme réponse aux difficultés des projets en contexte métropolitain.
Sophie Ricard, les temps de l'urbanisme durable
Architecte de formation, Sophie Ricard développe la Permanence comme méthode de projet. Une manière de faire, qui permet de lier les différentes temporalités, de renforcer la transversalité entre les métiers, de faire une place à la société civile, et de renforcer l'opérationnalité du projet, en s'appuyant sur l’économie de projet locale, les ressources immatérielles et les savoir-faire locaux.